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Flouflouman42

10 juillet 2009

passons a autre chose (site plus officiel |

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3 février 2009

Présentaion






Bonjour a tous, petits et grands, gros et maigres, et qui sait quoi d'autre.

Firee

Je vous souhaite sincèrement la bienvenu sur ce blog.



 

___Ici, il n'y a pas grand chose.
___Même si parfois sa manque un peu d'humilité, il n'y a aucune prétention à quoi que ce soit.

___Ce blog me sert a faire lire facilement ce que j'écris. Simplement parce que un texte qui n'est pas lut n'a aucun sens. Et cela au dessus de toute considération d'ordre esthétique, artistique ou d'un quelconque jugement de valeur. C'est pour cela, que je m'applique a publié tout ce que j'écris, même si la pudeur ou la honte pourrais m'en dissuadé.
___Bien évidement, je prétend à un certain niveau d'écriture. Et je sais que pour l'atteindre, j'ai absolument besoin de retours,de conseils, de rencontres... et ce blog peu me permettre d'obtenir tout cela. Mais avant ça, il serait temps de parler du contenu de ce blog.

___J'aimerai, en plus de mes création, vous faire partager toutes ses œuvres qui ont participé a faire de moi la personne que je suis. Peu être dans le seul but de vous faire voir le petit monde qui m'habite quand j'essaye de prendre la plume.
___Quelqu'un m'a conseillé d'écrire un peu tous les jours. Et je comprend le sens de son conseilles, c'est pour cela, qu'en plus de quelque nouvelles sur lesquelles je passe plus de temps, vous trouverai aussi (certainement pas quotidiennement, mais en tout cas régulièrement) de petits textes exprimant peu être une simple idée, un sentiments ou quoi que ce soit de semblable.

___Je pense avoir tout dit... Et si non, il me suffira de revenir dessus. C'est beau la technologie !

 

Et sur ce je vous souhaite une bonne visite et une bonne lecture !

 

Merci pour tout d'avance.

3 février 2009

Une vie de rêves

ciel_nuageux

______

______Lord Mark Bort Amfengenrilk est né à Paris le 29 février 1986 a 23h47.
___Cette simple phrase aurait pu résumer le premier chapitre de l'histoire de sa vie.
___Irrémédiablement, de nombreuses images s'imposent a vous : un hôpital ; des personnes en blouses blanches, ou vertes ; l'injonction « poussez ! » ; une mère en sueurs ; des cris ; un nourrisson mouillé et fripé qui gigote ; des bras qui s'enroulent à tour de rôle autour de la petite chose...
___Mais cela ne se passa pas ainsi.
 Comme le reste de sa vie, sa naissance fut différente du commun des mortels. Laissez moi le temps de vous raconter comme il se doit de l'être, l'histoire de sa venus au monde.

______ Pour commencer, parlons de son père : Lord Olsen Bort Amfengenrilk. Il avait 28 ans lorsqu'il assista à la naissance de son fils. Il était l'héritier d'une grande famille de noble, d'un de ces petits pays du nord de l'Europe, qui façonne des peuples forts, rustres et joyeux. L'entreprise de ses parents, qui appliquait une politique familiale protectrice, employait la casi-totalité des marin-pécheurs de la région. Leur unique enfant était devenu une de ces emblèmes nationales, ces princes bien aimés, dont les vieux radoteurs ne disent jamais de mal et pour qui l'on trinque dans les bars les soirs de grandes fêtes. Large et grand, il était un fils du pays, sa spontanéité, s on caractère rude et sincère suscité l'admiration de son peuple « La force du vent et la sérénité de la terre » disait-on avec fierté. A sa mort, ce fut le douloureux deuil de toute une nation.
___Sa mère : Marine Martin, avait 34 ans lorsqu'elle mit son fils au monde. Elle prit son nom de famille de l'orphelinat du même nom où elle a vécus ses quinze premières années. Elle avait quelques mois le jour où elle fut déposé dans un carton devant les portes de « L'Institut Saint Martin pour l'aide aux enfants perdus ». On découvrit des traces supposant qu'elle avait subit une opération d'ablation de rein. C'est avec un peu plus qu'un simple organe en moins qu'elle essaya de construire sa vie. Une adolescence anarchique, un court service militaire, une brève période de décoratrice intérieur, une fin de carrière de boxeuse sanglante, les joies du commerce illégale et les problèmes de plomberie de madame, donnèrent naissance a une étrange artiste-peintre. Son art fut a son image, torturé, étrange et paradoxale. Sa carrière est resté discrète, et son plus grand admirateur restera son mari. Elle disait lui même qu'il était le soleil, le vent et les chuchotements de son monde. A sa mort, se fut pour elle un deuil bien plus terrible que celui même d'une nation entière.
___Leur rencontre eu lieu lors d'une exposition de Marine Martin. C'était un mois de septembre et il neigeait, le ciel matelassé donnait envie de se laisser tomber dedans. Lui, il était venus par curiosité, mais beaucoup par hasard, a moins que ce soit le destin. Quant à elle, elle s'était préparé a tous sauf a se qui est arrivé, bien qu'en réalité elle ne s'attendait surtout a rien. Il n'y avait pas grand monde dans la galerie d'art. Et puis les choses arrivent, mais on ne sait pas trop comment, ce qui n'est pas important s'oublie, et ensuite, il ne reste pas grand chose. Deux êtres avait été unis pas un lien étrange, certains lui donnent un nom : l'Amour.

______La naissance de Lord Mark Bort Amfengenrilk fut amorcé, lors de retrouvailles après deux semaines de séparation. Derrière les portes verrouillées d'une vielle Renaud 205 beige garé dans un parking souterrain d'un aéroport parisien, au rythme des grincements des vieux amortisseurs et à la lumière crue des lampes du parking qui filtraient à travers le pare-brise, leur passion aveugle déclencha le formidable mécanisme de la vie.
___C'est par la suite sur la terre natale de son père, que son existence fut percé a jour. L'annonce fit les gros titres des journaux nationaux et son premier battement de cœur, eu pour échos des centaines d'éclats de rire et d'entrechoquements de bouteilles de bières.
___Puis, se fut en terre française, que la petite chose attendit avec appréhension, sérénité, impatience ou bien inconscience, l'heure de prendre la première respiration, de sentir les premières odeurs, d'entendre les premières voix, de voir les premières couleurs : de ressentir ce monde pour la première fois.
___Bien que paraissant infiniment lointaine, cette heure arriva plus vite que la fin de l'hiver.

3 février 2009

BABEL

poster1___

Un des films les plus beau qu'il m'est été donné de voir.

3 février 2009

Encore non intitulé

______Il reprit son souffle, un court instant. La pluie s'abattait férocement tout autour de lui dans un brouhaha assourdissant. Des gouttes de pluie ruisselaient du bord de sa capuche et venaient s'écraser contre son visage. Il faisait froid.

___Il prit la pelle qui était enfoncé dans la terre à coté de lui et la posa en dehors du trou dans lequel il se trouvé. Et en prenant appuie sur le rebord, il commença à s'extirper. La terres humides des parois s'effritait sous le poids de ses lourdes bottes et les épaisses touffes d'herbes auxquelles il se raccrochait entamaient la peau de ses mains déjà malmené par des heures de dur labeur. Lorsqu'il y parvint enfin il jaugea son travail en massant ses paumes meurtris. Malgré toute la boue qui en couvrait le fond, le trou ne devrait pas s'effondrer sur lui même, s'il ne pleuvait pas plus fort, du moins il aurait le temps de ramener ce qu'il avait à y mettre. À cette profondeur, il n'y avait normalement aucun risque que les charognards ne le déterre.

___Il ramassa la pelle et se mit en route en la trainant au le sol, trop épuisé pour la soulever. Il emprunta le chemin par lequel  il étai venu, une sorte de petite piste qui serpentait sur les collines herbeuse qui composait tout le paysage environnent. Et tandis qu'il s'enfonçait dans cette mer de verdure qui houlait sous la fureur de la pluie et du vent,dans un bruit de fracas, l'orage éclata au dessus de lui.

 

 

______Il y avait au bord de la route, au sommet de la colline, un arbre qui projetait son ombre sur petit coin d'herbe sympathique. Épuiser il ne sut résister à l'invitation. Il ne savait pas bien depuis combien de temps il voyager, mais il était temps de prendre un repos bien méritée. Il regarda tout autour de lui, huma l'air un grand coup puis hocha longuement la tête de satisfaction. C'était l'endroit idéal pour son encas.

___Il se jeta dans l'herbe et laissa tomber son baluchon a coté de lui. Il sortit un vieux bout d'étoffe dans lequel était emballer ce qui lui restait de ses provisions : une large miche de pain et une généreuse portion de patté de foie. Il saisit son patté a plein doigts qu'il étala grossièrement sur se qui était plus véritablement un croutons un peu trop rassit. Ce n'est qu'en s'aidant de ses doigts qu'il réussit de justesse à enfiler goulument le tout dans sa bouche. Arrivant à peine à mastiquer, il chiffonna le vieux bout d'étoffe et le balança au loin. La bouche toujours aussi pleine, il se releva d'un bond, dénoua son kimono et soulagea sa vessie sur les boutons d'or qui poussait a foison devant lui. Il s'appliquait à mastiquer de façon méthodique par de redoutables coups de mâchoires. Son large chapeau de paille protégeait ses yeux des quelques rayons de soleil qui perçait à travers le feuillage. Il pouvait contempler à loisir la ville qui s'étendait devant lui.

___Raz-Ertbak. Caché derrière de hautes et épaisses murailles, hérissé de pieux aiguisés, parsemé de tours menaçantes et garnit de soldats armés jusqu'au dents, la ville restait fidèle à son renom. En son centre, du haut de son surplomb, il y avait aussi cette sinistre et imposante structure à l'architecture compliqué dont l'ombre s'étendait sur les toits des innombrables petites chaumières en contrebas. Vus d'ici elle ne semblait pas très accueillante. Ce ne devait certainement pas être mieux une fois dans ses rues. Mais peu importe après tout.

___Il fut tiré de ses pensées par les cahots d'une charrette qui s'avançait sur la route. Il se retourna et la bouche toujours aussi pleine, leva sa main libre pour faire de grands gestes a l'intention de son conducteur. Celui-ci lui répondit par un signe de la tête à peine perceptible, il était encore loin.

___Il se tortilla frénétiquement, se dépêchant de se débarrasser des dernière gouttes. Puis, se rhabilla en vitesse et fit un effort pour enfin avaler d'un seul coup son énorme bouchée. Planté sur le bord de la route, les jambes écartées et le baluchon a l'épaule, il héla le charretier à plein poumons.

___« Mon frère ! Je me rend en ville. Tu m'y emmène ? »

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3 février 2009

J'ai vomi dans mes cornflakes

31 décembre 2008

ALEXANDRE, partie une.

______Réveil.
___Un jour neuf venait de ce lever. Ce n'était pas encore réellement le matin, de celui qui appartient a tous. Non, il y avait encore un peu de cette ambiance nocturne, d'intimité et de liberté, qui s'attardait sous les rayons du soleil. C'était cette heure là du matin, pleine de promesse pour la journée qui s'annonce.
___Oui, la journée promettait d'être superbe. Pourtant...
___Pourtant, il se sentait mal à l'aise. À l'idée d'ouvrir les yeux, il avait des relent d'écœurement et sa tête été prise de plus en plus par les vertiges. Tout semblait s'emmêler à l'intérieur de lui, se retourner, se tordre et se pétrir de douleur.
___L'amour...

______Il se souvenait de la dernière fois.
___Sa mère, allongé sur le carrelage, le visage fermé, le plat du gratin à courgette éclaté devant elle. Elle ne lui a jamais raconté cette histoire de monstres comme elle le lui avait promis cette nuit là. Ni la voisine qu'il avait appeler, ni le médecin qui était venus, ni les infirmiers qui avaient ranger sa maman dans un sac plastique, ni l'assistante sociale qui l'avait emmené, ne lui avait dit ce qui était arriver à sa mère. C'est pour ça que le premier jours où il est arriver a l'orphelinat, il avait sincèrement espéré une réponse quand il a demandé :
___« Où est ma maman ? »
___Il est resté un long moment, debout et immobile devant son interlocutrice, tandis que les autres enfants s'en aller visiter les dortoirs. Il attendait une réponse. Peu importe laquelle. Il aurait tellement aimer que la bonne sœur comprenne cela... A vrai dire la pauvre jeune femme semblait de moins en moins capable de comprendre quoi que se soit au fur et à mesure que les secondes passaient. Ses yeux étaient devenu rouges et sa vus se brouillait. Son visage était comme noyé dans un flot d'émotion, s'enfonçant dans la détresse, jusqu'à en perdre pied. Comment résister ? Ce petit garçon, avec son regard innocent, il était si... touchant... Il n'obtint aucune réponse. Ne pouvant se retenir davantage elle explosa en sanglot et se jeta sur l'enfant, le serrant de toute ses forces contre son cœur. Elle l'étouffait sans s'en rendre compte et elle versait tellement de larme qu'elle en était presque aveugle.
___A cette époque il ne savait pas encore a quel point cela pouvait être fâcheux d'exprimer quoi que ce soit. Et c'est sans deviner les ennuyeuses complications qui aller en résulter qu'il repoussa la none dans un cris de rage, autant pour pouvoir respirer a nouveau que par amertume et irritation. Il n'aurait pas dut non plus se sauver en courant. Cela à créer une agitation terrible et lorsque enfin, au beau milieu de la nuit, on l'a retrouver cacher dans les combles, on lui a ensuite posé beaucoup trop de questions auxquelles il était simplement incapable de répondre. Sans parler de le curiosité de ses camarades, de son statut désormais particulier et de la réputation qu'il venait de ce faire. Non, il ne savait pas encore comment prendre soins des trésors que sont l'anonymat et la discrétion. Cette fois encore il n'était pas parvenus a se contrôler suffisamment. Car lorsqu'il avait entendu ce la bonne sœur lui avait murmuré à son oreille, il avait soudainement sombré dans l'incompréhension la plus totale.
___« Oh mon pauvre garçon ! Tous vas s'arranger... tu verra... Tous vas s'arranger. »
___S'arranger ? S'arranger ? S'arranger ! Qu'es ce qui allait s'arranger ? Il les avait vus l'en mené, toute froide et rigide. Et maintenant, quand es ce que sa mère reviendrai ? Quand ? Quand ! Rien ne s'arrangerait jamais ! Jamais !
___A ce moments là, il n'avait put réfléchir, et s'enfuir avait été sa seule issue possible.
___Les claquement de ses petite semelles avait raisonnées dans tout le couloir. Les énormes dalles de carrelage défilant et se succédant : noir, blanc, noir, blanc, noir... lui avait semblé ne jamais devoir se finir. Tout ce qui avait compté c'était de courir, courir jusqu'à ce qu'il trouve enfin sa mère, même si étrangement, au plus profond de lui il avait sut que ça n'aurait put arriver. Il avait tout de même courut, sans avoir jamais eu l'intention de s'arrêter. Alors il s'était enfoncé toujours plus loin dans l'obscurité des couloirs déserts du vieil orphelinat, s'engouffrant dans les ténèbres, se laissant l'avaler par elles. Disparaitre... Il avait eu besoins de se réfugié dans un coin sombre et de s'y laisser oublier. Ça avait été son unique issue, fuir et attendre, prostré dans le froid et la nuit, le visage déformé par la colère et les pleurs.
___Il aurait pu croire mourir ce jour là, tellement la douleur l'avait prit et semblait ne jamais vouloir le lâcher, mais quand elle fini par se retirer, elle emportant quelque chose avec elle.
___Ce fut la dernière fois que Alexandre versait une larme ; il avait huit ans.

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31 décembre 2008

Noyeux Joël

Trois, deux, un, pousse !
La masse sembla s'ébranler un instant, mais revint lentement et inexorablement a sa place initiale.
"Ya rien a faire, sa bougera pas comme çà"
"Je vais essayé de trouver quelque chose"
Tandis que le deuxième s'éloigner dans les tourbillons de la tempête de neige, le premier regarda d'un air menaçant le gigantesque sac de cuir qui se tenait devant lui. A croire que ce truc avait une âme, qu'il été animé par le désir profond de gâcher des mois et des mois d'efforts. Mais, il n'avait pas l'intention de ce laisser faire par ce gros tas ! Pas plus que les autres années ! il n'y avait pas de raison.
"Ya plus personne a l'atelier ! " cria son compagnon qui revenait en courant vers lui.
"Déjà à festoyer ! Il faudrait leur rappeler que le travail est fini une fois la livraison terminé, pas avant... Quelle bande d'incapable !"
Il se saisie violemment de deux pelles à neige adossé contre un murs et en lança une a son acolyte, tout en râlant sur le fait qu'on devait toujours tout faire par sois même. D'un geste il dégagea le pompon blanc de son bonnet que le vent faisait voleté devant son visage. Il ordonna a son collègue de limiter et fit levier avec sa pelle. L'énorme sac fit mine de bouger.
"allez mon gars, force un bon coup"
C'était a peine visible, mais la masse basculait lentement et elle alla bientôt s'écraser dans un bruit fracassant quelques mettre plus bas dans le chariot. Les rênes hennirent sous l'effet du choc.
Plié en deux par l'effort, les deux compère reprenaient leur souffle en contemplant leurs souliers.
Le deuxième laissa éclaté son soulagement "Nous l'avons fait ! on y est arrivé... "
L'autre se leva sa tête vers le ciel ou dansait des milliers de flocons d'un blanc des plus purs. Oui, tout été prêt cette année encore, il ne manqué plus que lui. Même s'il été un peu en retard, comme d'habitude.









30 décembre 2008

If


friedrich




Si tu peux voir détruit l'ouvrage de ta vie
Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir,
Ou perdre d'un seul coup le gain de cent parties
Sans un geste et sans un soupir ;

Si tu peux être amant sans être fou d'amour,
Si tu peux être fort sans cesser d'être tendre
Et, te sentant haï, sans haïr à ton tour,
Pourtant lutter et te défendre ;

Si tu peux supporter d'entendre tes paroles
Travesties par des gueux pour exciter des sots,
Et d'entendre mentir sur toi leurs bouches folles
Sans mentir toi-même d'un seul mot ;

Si tu peux rester digne en étant populaire,
Si tu peux rester peuple en conseillant les rois
Et si tu peux aimer tous tes amis en frère
Sans qu'aucun d'eux soit tout pour toi ;

Si tu sais méditer, observer et connaître
Sans jamais devenir sceptique ou destructeur,
Rêver, mais sans laisser le rêve être ton maître,
Penser sans n'être qu'un penseur ;

Si tu peux être dur sans jamais être en rage,
Si tu peux être brave et jamais imprudent,
Si tu sais être bon, si tu sais être sage
Sans être moral ni pédant ;

Si tu peux rencontrer Triomphe après Défaite
Et recevoir ces deux menteurs d'un même front,
Si tu peux conserver ton courage et ta tête
Quand tous les autres les perdront,

Alors les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire
Seront à tout jamais tes esclaves soumis
Et, ce qui vaut bien mieux que les Rois et la Gloire,
Tu seras un homme, mon fils.



Ruyard Kipling


29 décembre 2008

MOI

Alors... tu souffre...

oui.

Comment c'est la peine ?

... brumeux. pas vraiment comme l'idée que j'avais fini par m'en faire.

Tu avait oublié. Mais tu doit être content maintenant ? non ? n'est-ce pas ce que tu voulait ? Vivre, sentir la vie jusqu'au bout des doigt, toute la vie, le bon comme le mauvais.

oui.

Alors.

... je sais pas bien.

Peu importe après tous, n'est-ce pas ?

... oui... non... je... il y a toujours... c'est pas...

Peu importe, c'est bien ce que je disais. Regarde toi !

...

Ou sont tes idées, grandes et belles. Oh oui ! Qu'elles était grandes et belles tes idées ! Il n'y a plus rien désormais. C'est ça cette brume : tes idéaux partis en fumé, tout c'est évaporer. Alors ?

rien... laisse moi.

Non, j'en suis navré, mais ce n'est pas si facile. Et je ne fait pas ça de gaité de cœur, croit moi... quoi que...

que veut tu ?

Moi ? Rien. Toi, que veut tu ?

... rien.

Tiens ? Tu ne veut rien ? Tu ne veut rien... Tu réalise enfin.

je voudrait que ça s'arrête.

De quoi ?

tout ça.

Arrête ta fausse pudeur ! Tu aime ta mère petit garçon, mais tu ne peu t'empêcher de lui faire du mal. Et tu voudrais que cela s'arrête. Mais tu ne sais rien, tu ne peux pas savoir, tu ne peux pas comprendre. Tout ce qu'il t'est donné, c'est cette certitude, comme quoi cela ne changera jamais, ni avec elle, ni avec personne. Tu est seul. Tu est seul !

arrête.

Tu est seul et tu pourra très légèrement soulager cet solitude qu'au prix de souffrances supplémentaires ainsi que de celles des autres, des tes proches, de ceux qui t'aime et que tu aime. Comme des mouches qui se brule a la lumière et la chaleur qu'il ont trop ardemment désiré. Mais quelle autre choix avez vous ? Le froid et l'obscurité. certain ont l'inhumanité de ce l'offrir.

arrête. je t'en prie.

Pour les autres, ils sont comme des hérissons qui s'enlacent et s'empalent les uns et les autres. Poussé par cette envie presque primaire de tendresse et de chaleur. Mais aussi par cette élan de colère, de vengeance, parce qu'ils se fond mal, tellement mal, aussi mal qu'ils ont besoins de leur amour. Bien pathétique comme cirque. Et toi... toi tu fait parti de ce manège sadique, et finalement tu n'est pas si important que ça.

arrête. par pitié.

Je ne peut pas, et cela ne me fait pas aussi plaisir que ce que tu pense.

qu'es ce que je peu faire ?

Tu est seul.

s'il te plait, aide moi.

...

s'il te plait...

Je ne suis pas avec toi. Je te le dit encore une fois : Tu est seul.

... attendre. que puis-je faire d'autre ?

Comme d'habitude ? Tu vas attendre. Laisse le courant te porter, il a toujours bien fait les choses après tout. tu n'as qu'a fermer les yeux, essayer d'oublier et le sommeil t'emporteras. Quand tu te réveilleras, tu n'auras qu'a glisser tout ça sous ton lit, et remettre ce masque que tu porte en permanence. De toute façon tout le monde fait pareil... et sa marche si bien...

... que puis-je faire d'autre ?

Rien. Au bout du compte, c'est cela qui est drôle.

... je voudrait pouvoir faire plus, je voudrait être plus...

Bien sûr. Comme tous le monde. Dit moi quelque chose de plus intéressent s'il te plait.

... je n'ai rien t'intéressent a dire de toute façon, je cherche juste une solution, une solution que je ne pourrais jamais trouver.

A défaut d'être passionnant, ça à le mérité d'être révélateur. Le choupinou ne s'aime pas ?

qui s'aime de toute façon ?

Certains personnes, mais pas toi.

c'est mieux ainsi. cela ne changerai rien.

Comment le sais tu ?

je ne veux pas le savoir, je ne veut rien savoir, je veux cet putain de solution, ou alors que tout s'arrête.

Mais je croyait que tu pensé ne jamais trouver cette solution ? Pourquoi ne pas tout arrête tout de suite ?

... je ne sais pas.

Comme d'habitude...

laisse moi.

Ne serait tu pas trop lâche ?

laisse moi, je suis fatigué.

Oui, on dirait bien que tu est trop lâche.

tait-toi. tu ne sais rien. je ne sais rien. personne ne sais rien. personne a envie de savoir, la vérité ne sert a rien. elle rend les choses amers, acres et amers. elle ne sert a rien, et elle coute trop chère. laisse moi maintenant, laisse moi oublié. laisse moi trouver un peu de paix. j'en ai vraiment besoin.

Il fut un temps, ou ton discourt été tout autre.

je n'ai jamais aimé la vérité, trop prétentieuse, comme toi.

Je ne parlais pas de cela. Je parlais de ta fatigue, de ton abandon.

peu être... mais j'ai réellement besoins de quelques temps de repos. il me faut la paix. part loin de moi, part avec ta vérité, tes combats et tes problèmes

Ce n'est ni Ma vérité, ni Mes combats, ni Mes problèmes, mais bien les tiens.

peu importe.

Alors on y est revenu, à ce "peu importe", c'est amusant.

laisse moi.

Dit moi avant de partir.

quoi ?

Sa soulage ?

... oui... non.

Amusant...

... si, sa soulage... un peu... comme l'oublie...

Alors donc, cela signifiai que rien a changé depuis ce temps là. Il te semblait si lointain, tu pensais avoir tellement évolué. Et maintenant, tu doit admettre que non, que tu est rester le même. Toi tu est toujours ce collégien, ton sac et ton manteau sont toujours trop grand. Et finalement, tout ça n'a toujours pas de sens... Et pour finir, tu est bien loin d'être notifiable. En fin de compte, tu n'as rien trouver, et tu est seul. Tu ne trouve pas ça drôle ?

laisse moi en paix. par pitié... la paix... par pitié...

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